Le conseil d’école
L’école fonctionne grâce à l’Education Nationale, à la municipalité et avec le concours des parents.
Des représentants de chacune de ces trois entités se réunissent lors du conseil d’école.
Le Conseil d’école est composé des membres suivants :
D’autres personnes peuvent assister, avec voix consultative, aux séances du Conseil d’école pour les affaires les intéressant, et notamment les représentants chargés des activités périscolaires, pour les questions relatives à leurs activités en relation avec la vie de l’école.
Les suppléants des représentants de parents d’élèves peuvent assister aux séances du Conseil d’école sans droit de vote lorsque le titulaire est présent.
Attributions du Conseil d’école
Le Conseil d’école, sur proposition de la directrice ou du directeur de l’école :
En fonction de ces éléments, le Conseil adopte le Projet d’école.
Il donne son accord pour l’organisation d’activités complémentaires éducatives, sportives et culturelles.
Il est consulté par le Maire sur l’utilisation de locaux scolaires en dehors des heures d’ouverture de l’école.
En outre, une information doit être donnée au sein du Conseil d’école sur :
En fin d’année scolaire, la directrice ou le directeur de l’école établit, à l’intention des membres du Conseil d’école, un bilan sur toutes les questions dont a eu à connaître le Conseil d’école, notamment sur la réalisation du projet d’école et sur les suites qui ont été données aux avis qu’il a formulés.
Par ailleurs, le Conseil d’école est informé des conditions dans lesquelles les enseignants organisent les rencontres avec les parents de leurs élèves et notamment la réunion de rentrée.
Le Conseil d’école établit son Règlement intérieur, et notamment les modalités des délibérations.
Fonctionnement du Conseil d’école
Le Conseil d’école est constitué pour une année et siège valablement jusqu’à l’intervention du renouvellement de ses membres.
Le Conseil d’école se réunit au moins une fois par trimestre et obligatoirement dans les quinze jours suivant la proclamation des résultats des élections. La directrice ou le directeur d’école arrête l’ordre du jour selon les propositions qui lui sont adressées par les membres du Conseil d’école.
L’inclusion
La loi a fixé un « droit à l’école » pour tous les enfants. Ce n’est pas une option !
Pourtant les enfants en situation de handicap sont trop souvent exclus des bancs de l’école.
Lorsque la porte de la classe s’ouvre, elle ne s’ouvre pas très longtemps (scolarisation à temps partiel ou très partiel) ou se referme beaucoup trop vite, faute de réelle prise en compte du handicap et des aménagements nécessaires à un parcours éducatif cohérent dans la durée… Les membres des communautés éducatives, par méconnaissance, par manque de formation ou par manque de moyens (manque d’AESH ou AVS, manque de place en structures spécialisées…), n’arrivent pas toujours à accueillir correctement ces élèves.
Votre enfant rencontre des difficultés et vous avez besoin d’être accompagné dans les démarches pour l’aider ?
La mairie propose des services : https://www.hellemmes.fr/Vivre-a-Hellemmes/Mes-enfants/Accompagner-mon-enfant
Vous rencontrez des soucis dans la prise en compte du handicap ou des difficultés de votre enfant ?
Faites-le nous savoir à fcpe.centrehellemmes@gmail.com, ainsi que sur www.marentree.org, une plate-forme de l’Unapei (Union Nationale des Associations de Parents, de personnes handicapées mentales, et de leurs amis), qui donne la parole aux parents d’enfants en situation de handicap.
Ensemble, luttons pour le droit à l’école pour tous et pour une inclusion dans de bonnes conditions
Le RASED
Toutes les écoles, maternelles ou primaires, peuvent faire appel à ce « réseau d’aide spécialisée aux enfants en difficultés », qu’on résume par RASED. Ce réseau est animé par des enseignants, issus de la même formation que les maîtres.ses, mais qui ont suivi une formation supplémentaire d’un an. Autant dire qu’ils sont experts en dyslexie, difficultés de déchiffrage ou autres soucis ! Ces enseignants volants interviennent dans les écoles, en prenant des petits groupes de 3, 4 ou 5 élèves, afin de leur faire travailler des points très spécifiques pendant 1 ou 2h. Ils ne s’en occupent que pour une courte période, en général un ou deux trimestres scolaires. Ils ne sont donc pas là pour répondre à un « handicap » grave.
Souvent, les parents ont l’impression que faire suivre son enfant par le RASED, c’est lui coller dans le dos l’étiquette « en difficulté ». Mais les enseignants sont tenus à la confidentialité. De plus, rien ne se fait sans l’accord des parents.
Du point de vue de l’enfant, ce n’est pas facile non plus : il peut vivre comme une mise à l’écart d’être emmené hors de sa classe alors que tous ses copains y restent. Il faut donc prendre le temps de lui expliquer que l’échec le rend malheureux et qu’il va bénéficier d’un.e maître.sse pour (presque) lui tout seul.
L’école n’est pas un centre médical : après un suivi par le RASED, si la situation reste bloquée, la maîtresse vous orientera vers d’autres professionnels, pour rechercher une aide au long cours.
D’après https://www.parents.fr/enfant/ecole/enfants-handicapes/enfant-handicape-le-rased-mode-demploi-78440