31 Août 2020
Toutes les écoles, maternelles ou primaires, peuvent faire appel à ce « réseau d’aide spécialisée aux enfants en difficultés », qu’on résume par RASED. Ce réseau est animé par des enseignants, issus de la même formation que les maîtres.ses, mais qui ont suivi une formation supplémentaire d’un an. Autant dire qu’ils sont experts en dyslexie, difficultés de déchiffrage ou autres soucis ! Ces enseignants volants interviennent dans les écoles, en prenant des petits groupes de 3, 4 ou 5 élèves, afin de leur faire travailler des points très spécifiques pendant 1 ou 2h. Ils ne s’en occupent que pour une courte période, en général un ou deux trimestres scolaires. Ils ne sont donc pas là pour répondre à un « handicap » grave.
Souvent, les parents ont l’impression que faire suivre son enfant par le RASED, c’est lui coller dans le dos l’étiquette « en difficulté ». Mais les enseignants sont tenus à la confidentialité. De plus, rien ne se fait sans l’accord des parents.
Du point de vue de l’enfant, ce n’est pas facile non plus : il peut vivre comme une mise à l’écart d’être emmené hors de sa classe alors que tous ses copains y restent. Il faut donc prendre le temps de lui expliquer que l’échec le rend malheureux et qu’il va bénéficier d’un.e maître.sse pour (presque) lui tout seul.
L’école n’est pas un centre médical : après un suivi par le RASED, si la situation reste bloquée, la maîtresse vous orientera vers d’autres professionnels, pour rechercher une aide au long cours.
D’après https://www.parents.fr/enfant/ecole/enfants-handicapes/enfant-handicape-le-rased-mode-demploi-78440